Lovers of France and all things French, welcome !
Pascal and Isabella Inard are French Australians who love Australia, their adoptive country, and still love France more than ever. They invite you through their blog, books and crafts to enjoy the beauty and charm of France.
- Discover the book "Dear France, Sweet country of my childhood"
- Discover the novel "Web of Destinies", its food, its music" and its places
Amoureux de la France et de tout ce qui est Français, bienvenue !
Pascal et Isabelle Inard sont des Franco-Australiens qui aiment l'Australie, leur pays adoptif, et aiment toujours la France plus que jamais. Ils vous invitent à travers leur blog, livres et artisanat à savourer la beauté et le charme de la France.
- Découvrez le livre "Chère France, Doux pays de mon enfance"
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Wednesday 21 March 2012

The Treasure of Living a Bilingual Life - La chance de vivre avec le bilinguisme

Living with two languages ​​and two cultures is like living a double life and it is a treasure for a lifetime. I was born in France and I spent half my life in Australia where I live today with my wife and three children who all enjoy being bilingual. Vivre avec deux langues et deux cultures, c’est comme vivre une double vie et c’est une richesse pour toute la vie. Je suis né en France et j’ai passé la moitié de ma vie en Australie où je vis aujourd’hui avec ma femme et mes trois enfants qui apprécient tous d’être bilingues.


At twelve, I left Grenoble to go to Melbourne with my parents, sister and aunt. Going to college my sister and I were able to learn English very quickly but the hardest part was getting used to the Australian accent and expressions, it was so different from the English language that I had learned in France. Indeed, you don’t say “Good morning Sir”, but “G’day mate”. It was harder for my mother who stayed home and the adolescent prankster that I was could not resist teaching her phrases such as “My name is o’clock”.
À douze ans, je suis parti de Grenoble direction Melbourne avec mes parents, ma sœur et ma tante. Le plus dur a été de s’habituer aux expressions et à l’accent australien, que j’ai trouvés si différents de l’anglais que j’avais appris en France. En effet, on ne dit pas « Good morning Sir », mais « G’day mate ! ». Cela a été plus difficile pour ma mère qui restait au foyer, et l’adolescent farceur que j’étais ne pouvait pas s’empêcher de lui apprendre des phrases telles que « My name is o’clock ».


French has always been the main language at home but some of our compatriots wanted to immerse themselves fully into the language of their new country by speaking only English at home, with the consequence that their young children lost their French rather quickly.

At the age of 25, I had the desire to live in France; I had not forgotten my mother tongue, but it took me some time to talk without being noticed. At first everyone thought I was a Canadian and, as I thought in English, I had a tendency to translate my sentences literally, which made me difficult to understand. In addition, the idioms had changed since I left thirteen years earlier so I had to update my manner of speaking.

When my oldest daughter was three, I wanted to introduce her to the English language, but without success. Every time I spoke English, she replied “blah blah blah!”. Despite this, when we came back to Australia, it was often her who had the best grades in spelling at her college. Indeed, I found that I noticed spelling mistakes more because it’s my second language – for example the use of ‘s to indicate the plural that I see every day at work or on the street.
Le français a toujours été la langue principale à la maison, mais certains de nos compatriotes ont voulu se plonger à fond dans la langue de leur nouveau pays en parlant uniquement l’anglais chez eux. Cela a eu pour conséquence que leurs jeunes enfants ont perdu leur français assez rapidement.

À l’âge de 25 ans, j’ai eu le désir de vivre en France ; je n’avais pas oublié ma langue natale, mais il m’a fallu quelque temps pour la parler sans me faire remarquer. Au début on me prenait pour un Canadien, et comme je pensais en anglais j’avais tendance à traduire littéralement mes phrases, ce qui me rendait parfois difficile à comprendre. En plus, les expressions avaient évolué depuis mon départ il y a treize ans, alors j’ai dû me mettre à la page.

Quand ma fille ainée a eu trois ans, j’ai voulu l’initier à l’anglais, mais sans succès. À chaque fois que lui parlais anglais, elle répondait « Bla bla bla ! ». Malgré cela, quand nous sommes rentrés en Australie, c’était souvent elle qui avait les meilleures notes de sa classe en orthographe. En effet, j’ai constaté que l’on fait plus attention aux fautes d’orthographe dans notre deuxième langue – par exemple l’utilisation du ‘s pour indiquer le pluriel, que je vois tous les jours au travail ou dans la rue.


Now, some things come to me more naturally in French: speaking words of love to my wife, praying and swearing – my colleagues sometimes hear me mumbling merde when the software that I use as my working tools misbehave. Aujourd’hui, certaines choses me viennent plus naturellement en français : dire des mots d’amour à mon épouse, prier et jurer – mes collègues m’entendent parfois marmonner « merde » lorsque les logiciels qui sont mes outils de travail font des caprices.


Being bilingual gives you a lot more choice of reading and films (I still prefer to see a movie in its original version than dubbed) but there are things that you need to watch out for:

First there are false friends, they are numerous and can be treacherous. For example, to say: “I am going to plan today’s activities”, you would be tempted to say: “Je vais planer les activités de la journée”, whereas it means: “I am going to glide (above) today’s activities”.

Don’t use your first language, believing that no one around you understands. One day my wife was with my daughter who said in French: “We left so fast that I did not have time to put on a bra.” They heard a man’s voice behind them saying: “This is very interesting!”.

Pay special attention to words that are phonetically similar to words in English that are not so innocent. When we see a seal (something that does not happen every day, of course), we do not exclaim: “Regarde comme il est mignon, le phoque !” (“Look how cute this seal is”), but: “Regarde comme il est mignon, le seal”.
En étant bilingue, on a beaucoup plus de choix de lectures et de films (je préfère quand même voir un film en version originale que doublé) mais il y a des choses auxquelles il faut faire attention :

D’abord il y a les « faux amis », ils sont nombreux et présentent des pièges à éviter. Par exemple, pour exprimer : « I am going to plan today’s activities » on serait tenté de dire : « Je vais planer les activités de la journée », alors que cela veut dire : « I am going to glide (above) today’s activities ».

N’utilisez pas votre première langue en croyant que personne autour de vous ne la comprend. Un jour, ma femme était avec ma fille qui lui dit : « On est partis tellement vite que je n’ai pas eu le temps de mettre un soutien-gorge ». Elles entendirent une voix d’homme derrière elles répliquer : « Ça, c’est très intéressant ! ».

Attention aussi aux mots qui ressemblent phonétiquement à des mots en anglais beaucoup moins innocents. Quand nous voyons un phoque (chose qui n’arrive pas tous les jours, certes), nous ne nous exclamons pas : « Regarde comme il est mignon, le phoque ! », mais : « Regarde comme il est mignon, le seal ! ».


(This article first appeared on MyFrenchLife.org)

1 comment:

Femme Francophile said...

Having grown up in a monolingual family it is very interesting to hear about family life for those that are bilingual. I am glad to hear that the faux amis catch out francophones as well as anglophones. :)

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